top of page

la commune - présentation

Village de 508 habitants (au recensement de 2008), Mauroux est sis sur un plateau calcaire dominant la vallée du Lot. Vous y serez séduit par la douceur de son climat et la beauté de sa nature préservée. Riche en patrimoine architectural quercynois, de nombreux chemins accueillerons vos flâneries, alors que vos papilles dégusteront avec plaisir toutes les saveurs des mets et crus locaux.

Géographie

En terre quercynoise, la commune de Mauroux déploie ses 16 km2 de superficie des rives du Lot à son haut plateau calcaire situé à une altitude moyenne de 210m. Enraciné en région Midi-Pyrénées dans le département du Lot, Mauroux appartient à la Communauté de Communes de la vallée du Lot et du Vignoble, zone de production du fameux vin de Cahors. Notre village se trouve au confluent des douces et vertes collines du Lot et Garonne, des blancs vallons calcaires du Tarn et Garonne et des vallées humides et boisées de la Dordogne.

Climat

Son implantation dans le Sud-Ouest de la France, à égale distance des côtes atlantiques et méditerranéennes, lui permet de bénéficier d'un climat doux et ensoleillé avec des précipitations régulières tout au long de l'année. Mauroux jouit d'un printemps fortement ensoleillé et d'une belle arrière saison sèche favorable à la pleine maturité du raisin. L'hiver y est doux et accompagné parfois de brumes, provoquées par les remontées humides de la vallée du Lot. Les précipitations s'amoindrissant et les températures augmentant (25°c à 35°c), l'été est souvent sec sur le plateau maurouxois.

Habitants

Notre village compte 508 habitants (en date du dernier recensement effectué en 2008). Un chiffre en constante progression depuis les années 1970 (353 habitants). La mise à disposition par la commune de terrains à bâtir, la présence de logements HLM, ainsi que la construction d'une maison des aînés, a permis d'attirer retraités et familles appréciant la quiétude du hameau.

 

Cet apport de population, bien souvent étrangère au département et même au pays a favorisé la réhabilitation de l'habitat ancien. Séduits par le climat, la gastronomie et le bien vivre local, anglais, belges, et hollandais sont particulièrement représentés sur notre commune.

 

Durant ces dernières décennies le profil des résidants s'est régulièrement modifié ; d'une population à l'origine agricole, Mauroux a évolué dans les années 1970 à 1990 vers une population à dominante ouvrière pour être actuellement composée principalement d'actifs du secteur tertiaire et de retraités.

La vie dans le bourg

Elle s'organise autour de son centre bourg où l'on peut trouver la mairie, une école maternelle et primaire, une épicerie proposant pain et service de restauration rapide en été, une agence postale, une bibliothèque, un terrain de tennis, de foot et de pétanque, une salle des fêtes.

 

Un emplacement arboré nommé " La Garenne " est équipé en sanitaires, barbecue et aire de jeux, son terrain sert aussi de zone gratuite de stationnement pour camping-cars.

 

Plusieurs associations se chargent d'animer la vie du village par l'organisation d'évènements réguliers en proposant lotos, marché de noël, fête votive, animations musicales et gourmandes...

 

En été la commune accueille de nombreux estivants attirés par la richesse de notre région et l'éventail d'hébergements disponibles sur Mauroux et ses communes voisines (Sérignac, Floressas et Lacapelle Cabanac).

 

Aux alentours du village diverses exploitations agricoles spécialisées en gastronomie locale, régaleront le palais des gourmets. Exaltés par les saveurs de nos vins locaux, foie gras, magrets, confits, fromages de chèvre (le cabécou), melons, noix, pruneaux, truffes et cèpes agrémenteront agréablement votre table.

Patrimoine

Mauroux dispose d'un patrimoine remarquable à travers trois sites majeurs représentés par la chapelle de Cabanac, l'ancien château de Mauroux et les ruines du village médiéval d'Orgueil. Tous trois témoignent du long passé historique de notre commune, nous contant au fil des siècles son histoire.

Selon les itinéraires que vous emprunterez au gré de vos flâneries, routes, chemins et sentes vous conduiront à la découverte d'un habitat quercynois typique. Il est le témoin de la pleine civilisation rurale des XVIIIe et XIXe siècles, époque à laquelle le Lot était un département agricole surpeuplé. Vestiges de ces temps anciens la maison paysanne de notre causse varie en volume et en complexité selon le statut et la richesse de ses occupants.

Les maisons

Il y a la maison élémentaire, basse et près du sol surmontée d'un haut grenier de stockage qui ne comprenait qu'une pièce commune servant à tous les usages.

 

La maison bloc qui réunit tous les bâtiments de la ferme sous un même toit, concentrant les activités agricoles et familiales.

 

La maison vigneronne construite sur cave avec escalier extérieur et perron de pierre couvert d'une toiture en auvent permettant d'accéder à l'étage de la maison. Ce perron parfois prolongé d'une galerie plus ou moins grande est appelé " bolet " et servait à de multiples usages : accueil des visiteurs, cuisine, rangements, séchoir. On y accomplissait aussi les tâches salissantes.

 

La maison bourgeoise se particularise par la complexité de son architecture et de ses ornements, s'enrichissant alors d'un porche, d'un balcon avec piliers de pierres, de galerie prolongeant un bolet, de lucarnes de toit parfois sculptées, de linteaux de fenêtres et de portes gravées, d'un pigeonnier imposant.

 

La maison de maître s'impose quand le logis est lieu de réception alors que les bâtiments de stockage et de travail sont aménagés dans des dépendances externes plus ou moins proche de la demeure.

 

Le pigeonnier

 

Particularité du Lot, le droit de pigeonnier n'était pas dans notre département un privilège seigneurial, d'où la prolifération de ces édifices singuliers. Ils sont ici foison, attenants aux maisons ou isolés parmi les champs, imposants ou discrets, à étage, sur piliers ou simples, carrés, rectangulaires ou cylindriques, leurs tailles étaient en fonction de celle de l'exploitation. Apprécié pour sa viande, le pigeon était aussi élevé pour l'utilisation de sa colombine comme engrais.

 

Constructions agricoles

 

D'autres édifices ruraux remarquables jalonnent et façonnent nos paysages. A l'image des grange-étables qui prennent différentes formes selon leurs usages, des séchoirs à tabac, maïs, prunes, châtaignes, des moulins, des fours à pain, des travaux à ferrer...

Ou ces multiples constructions de pierres sèches (sans mortier, ni liant) constituées de murets structurant l'espace et de cabanes appelées gariottes ou caselles, témoins de l'activité pastorale d'antan. Elles servaient au berger d'abri contre les intempéries, au paysan de remise à outils ou de cave, mais aussi de logement temporaire lors des travaux saisonniers et parfois même d'habitation permanente pour l'indigent.

 

L'eau et la pierre

 

L'eau parvenait en surface de façon naturelle par suintement ou jaillissement mais aussi par le travail de l'homme qui avait installé jadis des systèmes souterrains de captage, de drainage et d'adduction associant puits, citernes et galeries. 
Si puits et citernes appartenaient le plus souvent au domaine privé, fontaines et lavoirs étaient quant à eux habituellement du domaine public. Les fontaines permettaient l'alimentation en eau des hommes et des bêtes et relevaient toujours d'un usage collectif. Les lavoirs étaient lieu de convivialité des femmes qui s'y rendaient généralement pour effectuer le rinçage du linge. 
La mise en place d'une adduction publique en eau potable à partir des années 1950 a engendré l'abandon progressif de ces endroits.

 

Si l'eau était vitale pour la vie agricole et la vie domestique, elle était aussi essentielle à la survivance des contes et légendes issus de l'imaginaire populaire quercynois reposant sur le culte des gaulois pour les rivières, les lacs, les sources, les gouffres, les pierres et les forêts. Autour de ces édifices, lieux de rencontre du monde souterrain de l'eau et de l'univers tellurique de la pierre, perduraient des génies secourables ou malsains, souvent génies femmes, qui se dénommaient ondines ou fatsilières... Puits et fontaines parsèment encore nos paysages mais nul ne saurait dorénavant vous conter à quels sortilèges étaient voués ces lieux.

Flore et faune

Pays de chênes, tilleuls, marronniers et noyers vous accueilleront aussi sous leur ombre bienfaitrice. 
Protégeant du soleil, treilles, vignes vierges et glycines suspendent leurs feuillages aux murs empierrés des maisons. 
Auprès des demeures aisées, cyprès, pins, tamaris, ifs et allées de buis embellissent les propriétés.

 

Pies, merles, geais, corbeaux et tourterelles vous plongeront dans leurs incessantes jacasseries et ritournelles.  Autour des maisons et des haies vous pourrez admirer le ballet gracile des mésanges, la curiosité solitaire du rouge-gorge, la présence discrète des huppes. Au printemps peut être aurez-vous aussi l'aubaine d'entendre le chant majestueux du rossignol.Planant au-dessus des champs, buses, faucons et milans observent le territoire.

 

Dissimulés dans la nature, vous verrez parfois surgir en terrain découvert et aux abords des routes : renards, sangliers, chevreuils, lièvres et lapins, perdrix et faisans.

bottom of page